Taprobane, Serendib, Ile d’Emeraude et Larme de l'Inde – Le Sri Lanka a reçu beaucoup de surnoms pittoresques pour son passé coloré. En fait, le mot « serendipité » (ou faculté de faire des découvertes fortuites par hasard) a son origine au Sri Lanka ; il fut inventé par l’écrivain anglais Horace Walpole au 18ème siècle, qui, tellement enthousiasmé par ce lieu, fut pris d’une envie irrésistible de forger un mot digne de son heureuse découverte.
L'histoire de cette nation éclectique a commencé par le besoin de l’homme d'une ressource essentielle à sa survie : l'eau. Les systèmes d'irrigation sophistiqués ont émergé dès le 1er siècle avant J.C., conduisant à la naissance de deux grandes civilisations cingalaises de l’Antiquité : Anuradhapura au centre de la plaine du nord et Polonnaruwa, plus loin dans le sud-est, près de la rivière Mahaweli Ganga.
Anuradhapura, première capitale du Sri Lanka (du 4ème siècle avant J.C. - au 8ème siècle après J.C.), était célèbre pour sa communauté monastique florissante. L’ardeur des moines pour le savoir fit d’elle le plus actif foyer d’art et de bouddhisme dans l’île. Les moines bouddhistes ont pu raconter le développement d'Anuradhapura depuis les temps aussi lointains que le 6ème siècle après J.C. Ils ont laissé à la postérité les Ecritures sacrées de Mahavamsa et de leur suite, Culavamsa. Les accomplissements monastiques ont également trouvé leur expression dans la construction de dômes hémisphériques appelés stupas ou dagobas, une innovation architecturale bouddhiste importée d'Inde du Nord. Des reliques bouddhistes sacrées sont conservées dans ces structures étonnantes.
La seconde capitale fut Polonnaruwa, centre du pouvoir jusqu'au 13ème siècle, dotée d’un des plus grands réservoirs artificiels du Sri Lanka construit par l’homme. Le Roi Parakramabahu I se lança dans un programme d’aménagement ambitieux : il fit ériger de gigantesques bâtiments, dessina de splendides parcs et jardins et créa un lac artificiel de plus de 2500 hectares, appelé Parakrama Samudra (mer de Parakrama).
Kandy (16ème - 19ème siècle) fut le troisième et dernier grand royaume du Sri Lanka. La relocalisation de la capitale du pays a assuré l’importance de Kandy en tant que site permanent du Temple de la Dent du Bouddha et du Palais Royal. À ce jour, la Relique de la dent de Bouddha a consacré la ville comme capitale religieuse du pays, servant de lieu de pèlerinage pour les bouddhistes du monde entier, particulièrement pendant sa grande Esala Perahera qui se déroule pendant les 10 jours précédant la pleine lune du mois d’Esala (juillet ou août, selon le calendrier grégorien).
Le début du 16ème siècle a également vu l'arrivée des puissances coloniales étrangères qui ont laissé un impact profond sur les structures sociales et religieuses du pays. Sous le règne des Portugais et des Hollandais, la communauté musulmane s'est cristallisée en un groupe ethnique distinct. En même temps, les missionnaires ont apporté avec eux le Christianisme. Les Anglais développent de façon extraordinaire le centre de l’île par l’ouverture de routes et de voie ferrées. Même l'agriculture n'a pas été laissée intacte. Les anglais ont introduit à l’économie de Ceylan au milieu du 19ème siècle, leur propre système agricole, se concentrant sur trois ressources principales : le thé, le caoutchouc et la noix de coco. Cette riche infrastructure de plantation a été une ressource précieuse du Sri Lanka, même après son indépendance en 1948.
Pour les visiteurs, l’histoire colorée du Sri Lanka, la religion, l'architecture, la faune, les traditions culinaires et artisanales en font un des lieux les plus fascinants à visiter.
Il est intéressant de noter qu’une « Dent » reste le symbole religieux le plus significatif au Sri Lanka depuis l’introduction du bouddhisme en 250 avant J.C. C’est une dent conique pointue peu ordinaire – censée appartenir à Siddhartha Gautama, plus populairement adoré comme le Bouddha divin. Sa puissance légendaire a fait d’elle le symbole de la royauté cingalaise. Celui qui avait le pouvoir de faire tomber la pluie pendant la saison sèche et ainsi apporter la prospérité au royaume avait le droit légitime de gouverner le pays.
A cause des guerres entre les royaumes, la relique sacrée de la Dent fut déplacée d'Anuradhapura à Polonnaruwa, puis vers l’Inde pour revenir ensuite au Sri Lanka. Aujourd'hui, ce trésor national se trouve dans le Temple de la Relique de la Dent « Dalada Maligawa » à Kandy, qui a ainsi gagné la réputation d’être l’un des lieux de culte les plus sacrés du monde bouddhiste.
Outre la croyance bouddhiste, héritée d'Inde, les échanges entre les deux pays ont également introduit au Sri Lanka le système de caste traditionnel. Même les moines sont divisés en trois « nikayas » ou sectes, selon l'ordre du « Sangha » bouddhiste.
Alors que le bouddhisme reste la religion prédominante dans le pays aujourd'hui, l'hindouisme vient tout de suite après en seconde place, en comptant parmi ses adeptes les Tamouls de Jaffna et les Tamouls d’origine indienne. La plupart des hindous du Sri Lanka sont des « Shivaites », prient seulement le Dieu Shiva - le destructeur - car ils croient fermement à l’enseignement de la non-permanence dans toutes les formes de la vie.
Au fil des siècles, Sri Lanka est devenu un « melting-pot » de croyants. Vous rencontrerez des Musulmans, descendant des commerçants arabes, des « Burghers » descendants des colons européens chrétiens, aussi bien que les tribus séculaires « Veddha ». Fait intéressant, un faible pourcentage de la population est composé de Tsiganes : les charmeurs de serpents Ahikuntakaya, les dresseurs de singes de Maddiliya et plusieurs groupes spécialisés dans l'art du tatouage.
L'île resplendissante connue pour être le Sri Lanka, dans sa langue maternelle Sinhala, continue à vivre à la hauteur de sa définition « être resplendissante ».
Les premiers habitants de ce pays splendide étaient sans doute les ancêtres des indigènes « Veddas » qui sont arrivée ici dès le 6ème siècle avant J.C. Ils furent ensuite supplantés par les autres habitants. Entre le 6ème et 5ème siècle avant J.C. un grand groupe ethnique indo-aryen du nord de l'Inde est arrivé dans l’île : ce sont ces indigènes, appelés Cingalais, qui forment de nos jours les trois-quarts de la population du pays. Comme le Sri Lanka est voisin de l'Inde, différents groupes ethniques de différentes régions de l'Inde sont venus s’installer dans le pays. Un autre groupe ethnique émigrant, entre le 3ème siècle avant J.C. et l’an 1200 après J.C. de la région tamoule du sud de l'Inde forme le deuxième plus grand groupe d'habitants de l’île. Ces habitants sont connus sous le nom de Tamouls. De ces deux appartenances ethniques principales sont issues les deux langues officielles de l'île – le Cingalais et le Tamoul.
Au 16ème siècle, vers 1505, les Portugais sont venus s’installer dans l’île. Aux Portugais ont succédé les Hollandais venus faire le commerce des épices entre 1658 à 1796. Les Anglais leur ont succédé en 1796. Ils ont transformé le nom portugais « Celião » par le nom anglais Ceylan. L’île est devenue une de leur colonie. Ils ont développé le pays à travers la production agricole, calqué leur gouvernement sur le système d'éducation britannique. Les indigènes se sont révoltés pendant la Première Guerre Mondiale pour réclamer leur liberté, et leur premier succès aboutit à la Constitution de 1931. Le 4 Février 1946, Ceylan fut reconnue comme un pays autonome au sein des Nations du Commonwealth. Le nom de Ceylan fut plus tard changé en Sri Lanka le 22 mai1972 et à l’heure actuelle on le connaît officiellement sous le nom de République Socialiste Démocratique du Sri Lanka.
Les Sri Lankais sont des artistes dans l’âme ; ils aiment la musique, la danse et l'art dans toutes ses formes. Le style de vie agricole traditionnel a incité les gens à s’entraider dans le travail. Les rassemblements pour le travail ont ainsi créé une atmosphère propice pour la danse et la musique. L'art, la musique et les danses du Sri Lanka sont dérivés des éléments de la nature. Les temples, les peintures et les sculptures aux couleurs naturelles, décrivent les oiseaux, les éléphants, les animaux sauvages, les fleurs et des arbres.
La danse fut initiée au Sri Lanka dans le 4ème siècle avant J.C. dans le but de chasser les mauvais esprits, les catastrophes naturelles et les maladies, aussi bien que pour accueillir les gens et rendre grâce à la terre. À la fin de la période de Polonnaruwa (15ème siècle après J.C.), l'influence des Cholas parvint au Sri Lanka et fut adoptée dans la danse folklorique du pays.
Les formes de danse classique sont associées à la performance des divers rituels et cérémonies qui datent de plusieurs siècles et sont basées sur la religion populaire et les croyances populaires remontant au temps avant l’avènement et de l’acceptation du bouddhisme par les Cingalais dans le 3ème siècle avant J.C. Ces rituels et cérémonies reflètent les valeurs, les croyances et les coutumes de la civilisation agricole du Sri Lanka. Les principaux styles de danse au Sri Lanka sont les danses « Kandyan », les danses « Sabaragamuwa », les danses « Pahatharata » ainsi que les danses « Wanni ».
Durant les Fêtes Religieuses du Sri Lanka, les éléphants sont les attractions principales. Ils sont considérés comme animaux divins dans le bouddhisme et l'hindouisme. Les éléphants paradent parmi les danseurs et les joueurs de tambour et portent les coffrets contenant les reliques sacrées. Ces fêtes ont eu lieu depuis 2500 ans.
« L’Ayurveda » est le système de santé traditionnel de l'Inde le plus ancien du monde encore largement pratiqué de nos jours. Cette science de l'expérimentation et de l'observation permet de déceler ce qui conduit au déséquilibre du corps et de l'esprit. Pour les Sri Lankais qui l’ont adoptée, ce n'est pas simplement une forme de médecine, mais une entière façon de vivre connue et pratiquée par des générations de Sri Lankais depuis plus de 3000 ans. C'est une méthode pour traiter la cause principale de la maladie, à la fois de l'esprit et du corps, préserver la santé et guérir un corps malade. Cette forme holistique de thérapie utilise le régime alimentaire, les herbes, les huiles, les produits d’origine animale, le yoga et la méditation pour guérir et rajeunir le corps et l’esprit.
Bien que « l’Ayurveda » puisse être utilisé occasionnellement pour des massages tonifiants et des bains à base de plantes, cette médecine offre des traitements intenses pouvant durer des semaines ou même des mois et qui produisent des résultats remarquables. « L’Ayurveda » se sert des ressources naturelles de l'île : herbes, feuilles, fleurs, écorces, racines, baies. Elle les emploie pour nettoyer les impuretés dans le sang et le corps.
On prétend que de nombreux symptômes et maladies peuvent être atténués ou guéris par « l’Ayurveda », y compris l’arthrite, la migraine, la fatigue, l'hypertension, la dépression, la cystite, l'asthme, la toxicomanie.
Qu’est-ce que « Le chien des Baskervilles » a à voir avec le thé du Ceylan ? Lire la suite.
« Jusqu’en 1870 le café était roi. C’était la période faste, avant qu’en une seule saison une maladie cryptogamique mette fin au règne du café en anéantissant les plantations. Grâce à l’ingéniosité des hommes pour cultiver le café, de fut une des plus grandes victoires de l’économie ceylanaise qui fut complètement anéantie et plongea toute une communauté dans le désespoir pendant de nombreuses années.
Après une telle catastrophe il n’est pas évident de reconstruire rapidement. Mais les hommes mirent beaucoup de cœur à l’ouvrage pour remplacer les plantations de café par les plantations de thé. Les champs de thé de Ceylan furent donc un réel monument au courage, tel celui du « Lion de Waterloo ».
~ De Profundis, Sir Arthur Conan Doyle.
Les commentaires de Sir Arthur sont en réponse à la disparition catastrophique de l'industrie du café, désastre que Ceylan a su surmonter en tentant sa chance dans la plantation du thé. Ceylan est devenue par la suite leader mondial de cette industrie.
La personne qui a contribué à ce succès était un Ecossais : James Taylor. Il a consacré sa vie à la culture du thé de Ceylan dans les années 60. Bien que ce pauvre homme soit mort, prendre une tasse de l’excellent thé de Ceylan est devenu une condition sine qua non de la vie quotidienne.
Le phénomène a même attiré l'attention de Mark Twain en 1896, quand il nota dans son journal « En suivant l'équateur : Un voyage autour du monde »: « la plantation du thé est à l’heure actuelle un grand commerce à Ceylan. L’investissement dans ce commerce rapporte 40%. On peut dire que c’est un vrai « boom ».
L'abondance actuelle des plantations du thé au Sri Lanka témoigne de ce succès. Nuwara Eliya est l'un des endroits célèbres pour sa production de thé, réputé pour sa saveur délicate et son arôme. Le thé du Ceylan est exporté vers des pays s'étendant du Royaume-Unis à la Russie, en passant par l’Afrique du Sud et les Etats-Unis, pour fournir au monde entier cette tasse qui « vous remonte le moral ».
Pendant des siècles, avant que le commerce de thé n’est connu ce boom, le commerce d'épices avait attiré les Portugais et les Hollandais vers l'île Sri Lanka, laquelle se trouvait stratégiquement située sur la route maritime allant d'Inde à l'Asie du Sud-Est et la Chine. Le roi de Kandy, Rajasinha II, promit aux Hollandais un monopole sur le commerce d'épices de l'île en échange de leur aide pour chasser les Portugais de l’île. Pourtant, le destin à voulu, qu’après avoir chassé les Portugais, les Hollandais décidèrent de rester – une ironie de l'histoire sur le contrôle de la richesse des ressources du Sri Lanka.
Grâce à la présence hollandaise, l'utilisation de la cannelle, de la cardamome, des clous de girofle, de la noix de muscade et du poivre noir s’est répandue dans toutes les cuisines du monde par le biais du commerce mondial. La cannelle de Ceylan est une des plus renommées pour sa capacité à améliorer superbement la saveur des aliments et son don pour ajouter une sensation de chaleur intérieure à la nourriture cuisinée sous des climats plus froids.
Si vous venez au Sri Lanka, ne manquez pas de visiter un jardin d'épices et de vous faire expliquer les nombreuses et merveilleuses propriétés dans l’utilisation de chaque plante dans l’art culinaire aussi bien que la médecine et le parfum. Vous pourrez acheter ici les ingrédients les plus frais pour ajouter cette saveur particulière aux repas que vous préparerez de retour chez vous, ou dégusterez une tasse de thé rafraichissante aux épices.
Peu d’endroits sur terre offrent une aussi grande variété de paysages dans un espace aussi restreint que le Sri Lanka. Les longues plages de sable doux et doré, souvent bordées de palmiers, où les vagues viennent surfer entourent le Sri Lanka. Laissez-vous charmer par ce paradis appelé aussi « Ile Resplendissante ». C’est l’endroit idéal pour quelques jours de vacances relaxantes en bord de mer avant de poursuivre votre voyage vers le Triangle Culturel.
Les plages plus populaires sont situées sur la côte du sud, qui est célèbre pour son climat ensoleillé et son ciel bleu. Vous pourrez explorer le charme décontracté de cette région et découvrir des sites peu communs et passionnants comme le célèbre trou noir de Kudawella sur la plage rocheuse d'Unawatuna - une formation géologique rare d’où sont projetées dans l’air d’énormes colonnes d’eau, pendant la saison de mousson. Weligama, connue pour ses fameux pêcheurs sur échasses, patiemment perchés pendant des heures le long du rivage. Un peu plus bas sur la côte ouest, Hikkaduwa est un lieu parfait pour la plongée sous-marine ou pour faire une balade en bateau à fond de verre, pour découvrir la richesse des fonds marins, l’abondance des coraux et poissons tropicaux.
Avril est le mois des révélations et des réjouissances, le mois le plus enivrant de l’année, quand le Sri Lanka et ses habitants se préparent à célébrer le commencement de la nouvelle année en harmonie avec la Mère Nature. C'est la saison de « l'Avuruddha », la célébration annuelle de la nouvelle année par les Cingalais et les Tamouls de l'île, une grande fête nationale qui a perduré dans toute sa gloire traditionnelle depuis plus de 2.000 années. Reconnue officiellement et observée dans tout le pays comme le Nouvel An National, la nouvelle année est célébrée pendant sept jours, selon les traditions ancestrales, suivies minutieusement par tous les Sri Lankais de tous âges et de toutes les couches sociales.
Les Sri Lankais célèbrent leur nouvelle année nationale « Aluth Avurudu » mi-avril après la fin de la moisson. Le soleil se déplaçant de la Maison des Poissons à la Maison du Bélier signale le commencement d’une nouvelle année Cingalaise et Tamoule, dont l’heure est déterminée par les astrologues.
« L'Avuruddha » s’annonce par d’incessants feux d’artifice et pétards et l’appel, sans équivoque, du coucou koel, mieux connu sous le nom de « koha », qui ne roucoule qu’une seule fois dans l’année au moment du nouvel an. Vous serez entourés d’une multitude d'arômes sortant des cuisines, où se serrent des demoiselles préparant un assortiment de sucreries, à base d'huile de noix de coco, toujours présentes dans le menu traditionnel des fêtes.
D’autre part, l'hindouisme, a côtoyé le bouddhisme, à l’époque médiévale. Les pratiques concernant la nouvelle année sont interprétées par les Hindous selon leurs coutumes. Le bouddhisme et l'hindouisme ont été historiquement reliés l'un à l'autre. Leurs philosophies fonctionnent d’une façon parallèle, à l’exception de certaines ultimes vérités concernant l'individu, la manière de réaliser l'émancipation et la nature d'un Dieu créateur et d'un Nirvâna (notions que le bouddhisme ne partage pas). Il n'y a eu aucune contradiction sérieuse dans les rituels de nouvelle année pratiqués par les bouddhistes et les hindous.
« Thai Pongal » est le festival hindou traditionnel, célébré dans le Tamil Nadu, au sud de l’Inde, et par tous les tamouls du Sri Lanka et du monde entier (équivalent à l’Action de Grâce -Thanksgiving). Ils adressent aux divinités des prières de remerciement pour la fertilité de la nature. C’est en quelque sorte une fête des moissons. « Ponga »l signifie en tamoul « l'ébullition ou le débordement ». L’acte de faire bouiller ou déborder le lait est offert aux dieux pour leur rendre grâce et pour s’assurer de bonnes récoltes futures.
« Makara Sankranti/Thai Pongal »célèbre la reprise du voyage du soleil vers le nord où les jours deviennent plus longs. Les tamouls hindous consacrent le premier grain récolté au soleil dans ce « 'Surya Mangalya ». Traditionnellement célébré au moment de la récolte, c'est une cérémonie de la prospérité liée à la moisson pour remercier la pluie, le soleil et les animaux de ferme qui ont participé à la moisson. Dans les villages, on porte de nouveaux vêtements. Le festival est très important pour les habitants possédant des vaches.
Le festival est célébré pendant quatre jours à partir du dernier jour du mois tamoul de Maargazhi (décembre - janvier) au troisième jour de Thai (janvier - février).
« Divali » est un festival important dans l’hindouisme, déclaré jour férié au Sri Lanka. « Divali » signifie « Festival des lumières ». Les hindous célèbrent ce festival en allumant des « diyas »- des mèches de coton insérées dans de petits pots d'argile remplis d’huile de noix de coco –pour signifier la victoire du bien sur le mal chez un individu.
Le Ramadan est le neuvième mois du calendrier islamique. C'est le mois de jeûne islamique, au cours duquel les musulmans s'abstiennent de manger, de boire, de fumer, de se livrer à tout ce qui est superflu ou qui est de mauvaise nature, de l'aube jusqu'au coucher du soleil. Le but du jeûne est destiné à enseigner la patience, la modestie et la spiritualité. Le Ramadan est le temps pour les musulmans de jeûner pour l’amour de Dieu et d’offrir plus de prières que d’habitude.
Pendant la période du Rama?an, les musulmans demandent la rémission de leurs péchés passés.
Le ramadan est un moment de réflexion et d'adoration d'Allah. Les musulmans se doivent de faire plus d'efforts pour suivre les enseignements de l'islam et éviter les images et sons obscènes ou contraires à la religion. La pureté des pensées et des actions est en effet importante. L'acte de jeûne est censé éloigner le croyant des activités quotidiennes, son but étant de nettoyer son âme intérieure et de la libérer de tout mal. Il permet aussi aux musulmans de pratiquer l'autodiscipline, le contrôle de soi7, le sacrifice et l'empathie pour ceux qui sont moins fortunés, encourageant ainsi des actions de générosité et de charité. Chaque année légale, le ramadan commence dix à douze jours avant celui de l'année précédente, en fonction de la lune. Le Ramadan est le mois où les premiers versets du Coran furent révélés au prophète Muhammad [Coran, 2:185].
Les salutations courantes prononcées pendant cette fête sont les vœux arabes ou un joyeux Eid. De nombreux pays ont leur propre salut basé sur la langue et les traditions locales. La fête islamique de l'Eïd Ul-Fitr, marque la fin de la période de jeûne et le premier jour du mois suivant
En règle générale, les musulmans se lèvent tôt le matin et prennent quelques dattes comme petit- déjeuner pour montrer qu’ils ne jeûnent pas ce jour-là. Lorsque le jeûne est terminé, les musulmans se rendent dans les mosquées ou sur des terrains découverts en début de matinée, vêtus de leurs plus beaux vêtements (souvent nouveaux), pour la première prière de l'Eïd. Des présents sont ensuite remis aux enfants, des festins sont organisés et des visites aux parents et amis effectuées ; des aliments sont aussi donnés aux pauvres. La prière est de deux raakahs seulement et elle est optionnelle (sunat) par opposition aux cinq prières quotidiennes obligatoires. La prière d'Eid est suivie du sermon et d'une supplication demandant la rémission, la pitié et l'aide pour tous les êtres vivants du monde.
Kandy « Asala Perahara » est le festival le plus important et le plus coloré au Sri Lanka. Il est observé par des millions de personnes chaque année. La procession de la relique sacrée de la Dent, qui a lieu chaque année au mois de juillet (Asala), constitue le festival rituel le plus grandiose du « Dalada Maligava ». Des milliers de visiteurs locaux et étrangers de toutes les couches sociales, indépendamment de leurs professions religieuses, se rassemblent dans la capitale de Kandy, pour se réjouir de cet air de fête qui y règne pendant les jours du festival.
En général, les processions de « Devale » ont lieu, à une échelle moindre, pendant 5 jours, suivies des processions de « Kumbal » et de « Randoli » qui se déroulent chacunes pendant cinq jours pour culminer à la grande fête de la pleine lune. Le jour suivant le dernier « Randoli », la cérémonie de l’ouverture des eaux et la procession diurne mettent fin à la fête.
Pendant des siècles, les écrivains chrétiens ont accepté que Noël fût la date réelle de la naissance de Jésus. Cependant, au début du 18ème siècle, les théologiens se sont mis à proposer des explications alternatives. Isaac Newton argua que la date de Noël fut choisie pour correspondre au solstice d'hiver, qui, dans les temps anciens, avait lieu le 25 décembre. En 1743, le protestant allemand Paul Ernst Jablonski prétendit que Noël soit fixé le 25 décembre pour correspondre à l'anniversaire du Sol Invictus, et était donc une « paganisation » qui dévalorisait la véritable église. En 1889, Louis Duchesne proposa que la date de Noël soit fixée à neuf mois après l'Annonciation de la date traditionnelle de l'Incarnation.